Drapeau du Mali
Drapeau du Mali
Emblème du Mali
Devise : Un peuple, Un but, Une foi
Hymne national : Le Mali
Fête nationale : 22 septembre
Événement commémoré Proclamation de l’Indépendance (1960)
LE MALI
- Sommaire
- Découpage administratif
- Situation démographique
- Climat et végétation
- Hydrographie
- Industrie
- Culture et Tourisme
1 – Sommaire
La République du Mali avec comme capitale Bamako, couvrant une superficie d’environ 1 241 238 km2 est un État d’Afrique de l’Ouest et membre fondateur de la Confédération des Etats du Sahel. Le Mali est frontalier de la Mauritanie à l’ouest, de l’Algérie au nord et au nord-est, du Niger à l’est, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire au sud et sud-ouest, de la Guinée au sud-ouest et du Sénégal à l’ouest.
Le Mali, autrefois connu sous le nom de Soudan français, proclame son indépendance le 22 septembre 1960. Membre de la fédération de l’Afrique-Occidentale Française (A.O.F.) jusqu’en 1958, le Mali forma le 17 janvier 1959 avec le Sénégal la Fédération du Mali qui s’éclatera le 20 août 1960.
2- Découpage administratif
Depuis 2023, le Mali a été divisé en 19 régions administratives : Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal, Taoudéni, Ménaka, Nioro, Kita, Dioïla, Nara, Bougouni, Koutiala, San, Douentza, Bandiagara. Bamako érigé en District est la capitale.
3 – Situation démographique
Par sa position géographique et son histoire, le Mali se trouve à un carrefour de civilisations. Chaque ethnie est également présente dans les pays voisins. Les Bambaras constituent l’ethnie la plus nombreuse avec l’agriculture comme activité principale.
Le Mali compte 24 119 721 habitants avec une densité de 19 habitants/km2. On compte quinze grands groupes ethniques : Bambara, Bozo, Bwa, Dogon, Kassonké, Malinké, Toucouleur, Maure, Arabe, Minianka, Peul, Sénoufo, Songhoye, Soninké, Touareg. Les principaux groupes linguistiques sont le Bambara, le Peul, le Dogon, le Songhoye, le Bomu, le Mamara, et le Sénoufo.
4 – Climat et végétation
Le climat au Mali est du type soudano–sahélien, caractérisé par des températures moyennes très élevées et par l’alternance d’une saison humide pluvieuse (juin à septembre) et d’une saison sèche qui varie entre cinq et neuf mois (d’octobre–novembre à
mai). Cependant le pays est divisé en quatre grandes zones agro-climatiques :
- la zone soudano–guinéenne couvrant 6 pour cent de la superficie totale du pays au sud. Elle est caractérisée par une savane boisée et des forêts : les précipitations y dépassent 1 200 mm par ans ;
- la zone soudanienne, s’étendant sur 17 pour cent du territoire national au centre, se caractérisant par un couvert végétal plus ou moins dense et varié (savane soudanienne). Les précipitations y varient entre 600 et 1 200 mm par ans ;
- la zone sahélienne, couvrant 26 pour cent du territoire dans le nord avec une précipitations annuelle de 200 à 600 mm. Cette zone occupe l’essentiel du delta intérieur du Niger.
- la zone saharienne, couvrant 51 pour cent de la superficie totale du pays, s’étend sur toute la région la plus septentrionale où les précipitations sont inférieures à 200 mm par ans.
5 – Hydrographie
Le climat est du type tropical et caractérisé par l’alternance de deux saisons : une saison sèche et une saison des pluies. Le territoire est arrosé par les affluents du fleuves Sénégal et du Niger. Ces affluents fournissent l’essentiel des ressources en eau de surface dont l’écoulement moyen est estimé à 50 km3/an. Le fleuve Niger est l’un des plus grands fleuves d’Afrique avec une longueur de 4 200 km dont 1 700 Km se trouvent sur le territoire malien. Les cinq lacs (Télé, Takara, Gouber, Kamango et Figuibine) couvrent une superficie de 86 000 hectares. Un bras du fleuve Niger, le Farabango, alimente le lac Télé en période de crue grâce à deux marigots.
Les grands ouvrages de régulation existant sur les fleuves Sénégal et Niger : leurs affluents sont :
- le barrage de Sélingué sur le Sankarani avec une capacité de 2.17 Km3 qui permet de produire de l’énergie ;
- le barrage de Sotuba sur le Niger qui alimente une petite centrale hydroélectrique et le canal de Baguinéda pour environ 3 000 ha d’irrigation ;
- le barrage de Markala sur le Niger, avec une capacité d’environ 0.18 Km3, qui relève le niveau du fleuve et permet l’alimentation des canaux de l’Office du
Niger par dérivation ;
- le barrage de Manantali sur le Bafing, qui contrôle les débits du fleuve Sénégal avec une capacité d’environ 11.27 Km3 et le stockage d’eau en plus de la production de l’énergie électrique qui est partagée entre le Sénégal, la Mauritanie et le Mali.
6 – Industrie
Il s’agit essentiellement d’industrie de transformation de la production agricole : biscuiterie, pâtes alimentaires, confiserie, conserverie, brasserie, boulangerie, huilerie, sucrerie, laiterie, usine textile et de tabac. La plus grande partie de la population travaille dans le secteur informel.
L’industrie minière est aussi l’un des secteurs industriels en voie de développement. L’or occupe la 3è place dans les recettes d’exportation du Mali après le coton et le bétail sur pied. Le secteur des mines est aussi l’un des moteurs de la stratégie actuelle de développement du Mali.
7 – Culture et tourisme
La diversité ethnique du pays créait un brassage culturel : le royaume bambara de Ségou, les peuls du Macina, les Sénoufos et Miniankas, les Baws, les Songhoyes, les touaregs(Kel-tamachek ),les arabes …
Le tourisme au Mali est un secteur de l’économie qui a pris une ampleur ces dernières années.
Autrefois les falaises de Bandiagara étaient la zone la plus visité du Mali. Aujourd’hui la zone est en proie au terrorisme et se trouve en difficulté. Situé à 600 Km de la capitale Bamako, Djenné se trouve parmi les plus belles villes d’Afrique. Dans la vallée du fleuve Niger, Tombouctou est une ville mythique au milieu des sables maliens.